Les crises dévastatrices de la tuberculose en France aux 18e et 19e siècles ont poussé les autorités à construire des sanatoriums un peu partout. Mais si aujourd’hui beaucoup de ces anciens lieux de traitements ont été détruits,  certains sont encore là,  abandonnés, délabrés et donnant la chair de poule. Cet article vous mène à la découverte des 5 sanatoriums abandonnés les plus flippants en France.

Le sanatorium Simone Weber

Autrefois appelé sanatorium Spillman, cet endroit a été érigé au 19e siècle pour soigner la tuberculose. Bien des années plus tard, il a été  transformé en hôpital, mais fut finalement abandonné. Désormais,  c’est le gîte des errants, des clochards… L’histoire raconte même que le fantôme de Spillman hanterait l’endroit. Mais d’autres soutiennent que ce n’est qu’un SDF qui s’amuse à effrayer les visiteurs. Tout compte fait, l’état délabré, isolé et abandonné des lieux donne envie de prendre ses jambes à son cou.

Le sanatorium Eugène Aram

Si vous aviez déjà vu un film d’horreur dans un hôpital abandonné, sachez que c’est la même ambiance glauque qui règne au sanatorium Eugène Aram. Le matériel hospitalier y figure toujours, usé et poussiéreux, ce qui ne fait qu’augmenter la dose de frisson. Successivement domaine privé, centre de cure tuberculeux, établissement de convalescence puis hôpital, cet endroit a connu indéniablement beaucoup d’âmes souffrantes qui y ont laissé leur empreinte. Et pour couronner le tout, le bâtiment, en partie médiéval et la grosse tempête ayant saccadé le parc, ajoutent un décor fortement sinistre à l’endroit.

Le sanatorium  de Dreux

Regroupant un sanatorium, un lazaret et un préventorium, cet endroit fut bâti sur de nombreux hectares et était bien  parti pour être lieu paisible et agréable.  Mais le sanatorium fut fermé dans les années  60, et le préventorium converti en centre d’accueil pour malades incurables avant d’être abandonné. Il paraîtrait que des phénomènes paranormaux s’y produisaient beaucoup, du temps où il y avait encore des patients. Aujourd’hui,  le bâtiment est encore délabré, lugubre, et les murs recouverts de graffitis. 

Le sanatorium  Michel Peiry

Après les hôpitaux abandonnés, le deuxième décor qui donne la frousse est bien une école abandonnée. Surtout si celle-ci se situe sur une montagne, à  l’écart de toute civilisation, avec des portes et fenêtres brisées,  des meubles délabrés et poussiéreux… C’est, en une courte description, ce qu’est le sanatorium Michel Peiry, autrefois institut de repos pour adolescents. De quoi y tourner un film d’horreur très réussi ! C’est d’ailleurs pourquoi Urbex-Exploration urbaine de lieux abandonnés s’est donné le plaisir de lui donner le nom du tueur suisse d’adolescents.

Le sanatorium Nestor Pirotte

Surnommé le « tueur fou », Pirotte fut l’un des plus grands serials killers belges. Ce nom a été  donné à ce lieu,  autrefois appelé  sanatorium d’Angicourt, pour bien décrire l’atmosphère y régnant. Vu de l’extérieur, c’est un bel endroit, avec une belle façade bien dessinée.  Mais il suffit de mettre les pieds à l’intérieur  pour que votre gorge se noue. Hommes malades, femmes malades, régiments de la seconde guerre mondiale,  tout le monde y a laissé sa trace. Un décor pareil ne saurait porter un meilleur nom que celui du tueur fou.